Billet #3 : La pratique et l’examen.
Ça va être le fun !
Dernière semaine de formation et passage à l’examen.
On commence avec une première prise en main des drones DJI Phantom, vieillissants, imposants mais très résistants !
On apprend à vérifier plusieurs points de contrôle avant chaque décollage : fixation des hélices, limite d’altitude, mode de contrôle (selon les personnes, les touches ne sont pas configurées de la même manière), niveaux et puissance des batteries.
Après quelques minutes, on doit faire proprement des carrés et des 8 dans le ciel. Facile à vérifier, notre tracé apparaît sur la carte de la radiocommande, pas de triche possible !
Je suis en duo avec Anthony et on se met rapidement à dessiner autre chose que des 8 et des carrés dans le ciel… je laisse votre imagination faire le reste…
Préparation de mission
Pour pouvoir circuler avec le drone sur nos futures prestations, il faut faire une préparation de mission. Selon l’endroit où la mission se situe, il faut parfois jusqu’à 1 mois d’attente avant d’avoir l’autorisation de voler !
Greg nous avait proposé, la semaine dernière, d’aller sur une vraie mission, filmer une salle de concert à Mézidon : La Loco.
Le mardi, nous allons sur cette vraie mission. Nous avons balisé la zone au sol avec des cônes de chantier et des barrières de sécurité afin que personne ne passe dans la zone d’action, nous sommes allé prévenir la Gendarmerie de notre arrivée
Luc est venu nous faire une démonstration de drone FPV (je vous en parlerai dans quelques semaines). C’est un autre genre de drone qui peut tourner dans tous les sens, qui se dirige en ayant la vue du drone dans des lunettes et surtout qui demande une excellente maîtrise !
Vous pouvez voir le résultat sur le site de La Loco : https://laloco.fr
La journée était très constructive, mise en situation réelle, découverte du drone FPV, mise en relation avec un client, la Gendarmerie, sécuriser les lieux, faire la circulation pour que personne ne passe dans la zone… Bref, c’est du concret !
P.O.I.
J’en connais un qui doit déjà se marrer rien qu’en lisant le titre…
POI ou Point Of Interest, c’est le fait de cadrer quelque chose et de tourner autour. Pour qu’un plan soit réussi, il faut tenir la même distance et la même vitesse pendant toute la durée du plan, ou s’éloigner/se rapprocher en gardant la même vitesse.
On s’entraîne autour des arbres et des bâtiments qui se trouvent sur le domaine. Voyant que je suis assez à l’aise avec cet exercice, Greg me propose d’utiliser son Mavic 2 Pro pour avoir une autre sensation de vol. Il me demande de faire le tour d’un arbre en filmant, je reste focalisé sur l’écran et non sur le drone, et là… c’est le drame :
Heureusement, il n’y a que le filtre qui a « un peu » trinqué… Je n’en menais pas large !
Ah, la paperasse !
Greg nous aide à préparer notre MANuel d’EXploitation, que l’on appelle MANEX. C’est un pavé que nous devons avoir avec nous lors des prestations. Toutes les infos sur le propriétaire, la société, le drone sont renseignées à l’intérieur. On y ajoute aussi notre assurance, nos certificats, la déclaration de conformité du drone et le cerfa de déclaration d’activité de photographie et de cinématographie aérienne.
Nous devons aussi déclarer TOUS nos vols de l’année, tous les ans, avant fin janvier.
Comme la semaine dernière, nous faisons un examen blanc tous les soirs avant de partir afin d’être prêt pour le grand jour ! D’ailleurs, nous faisons notre inscription pour l’examen sur le portail Océane. Je passerai mon examen à la DGAC, à l’aéroport de Rennes.
Ça se termine !
Après plusieurs heures de vol et d’exercice, il est temps d’être évalué !
Nous devons vérifier tous les points de contrôle et faire quelques manoeuvres avec le drone. Ensuite, on rentre au chaud et on passe à la préparation de mission. Greg emporte les copies chez lui, résultat demain !
À un point près !
Le résultat tombe : 99/100 ! Je n’ai jamais eu autant de points même en additionnant toutes mes notes à l’école !
Valider la pratique : FAIT ! Maintenant, il faut attendre six semaines pour passer le certificat d’aptitude et là, y’a du boulot !
Durant quatre prochaines semaines, petites révisions tous les soirs avec un examen blanc. Les deux dernières semaines par contre, entre quatre et cinq séries tous jours, il ne faut pas que je me loupe, sinon ça repousse l’examen à dans six mois ! Je révise à fond, je répète les exercices, les examens blanc, j’en rêve la nuit !!!
Jour-J
Six semaines après la formation, je me retrouve devant la DGAC à Rennes, couillomètre à zéro.
Je suis dans une salle d’examen, avec deux surveillants une feuille, un crayon et un PC pour passer l’examen.
Il y a 60 questions, il faut 45 bonnes réponses minimum, sinon c’est un échec. Je note au fur et à mesure le nombre de réponses qui me semblent correctes, j’en suis à 41 pour lesquelles je suis sûr de moi. Je repasse toutes les réponses incertaines et je prends le temps de réfléchir à mes réponses. Je me retrouve avec, selon moi, 49 réponses bonnes. Je valide l’examen et je sors de la pièce.
J’arrive dans le bureau pour avoir le résultat et… C’EST BON !!! Avec un score de 51/60, j’ai trouvé l’examen plus difficile que les examens blancs, mais je l’ai !!!
Il aura fallu seulement une semaine pour que je reçoive mon certificat.
Maintenant, je peux changer ma photo de profil !
Merci à :
Anthony Houllier
www.instagram.com/anthony.houllier
Gregory Geomay / Adgia drones
www.facebook.com/Gregorygeomay
Hugo
Drone On Air :
www.facebook.com/drone.on.air.44
Pour visiter ma boutique en ligne : boutique de Sébastien
